
Electrorientalisme
Arash Khalatbari
Percussionniste autodidacte, Arash Khalatbari se nourrit du métissage, à l’image de son identité à lui, multiple.
A 14 ans dans une aventure familiale avec Vox Populi, il distille un mélange d’ethnique et d’indus et sort, dans les années 80, 3 LP’s et plusieurs compilations sous le label VISA. Après avoir participé à la création de musique pour le théâtre, autour des mythologies du monde avec la compagnie Tour de Babel, il fonde avec Dierdre Dubois et Mehdi Haddab en 1994 le trio Ekova (signé par Label SONY en France, SIX DEGREES/USA), dont la subtile alchimie électro-world séduit dès le premier album, couronné du FAIR et sélection Ile de France du Printemps de Bourges.
Europe, USA, Canada, Russie. Ekova multiplie les tournées, avec une cinquantaine de dates par an, fait la première partie du groupe The Cure lors de sa tournée des Zéniths en 2000 et signe la création sonore du spectacle Noor pour le ballet Redha.
Parallèlement à l’aventure Ekova, Arash Khalatbari continue à nourrir sa soif de rencontres et d’échanges en collaborant à de nombreux projets de la scène world parisienne (musique Iranienne, Kurde, Turque, Africaine, Comorienne avec Nawal, Indienne avec Susheela Raman, Juive avec Sara Alexander). Il poursuit également une quête de sens plus personnelle, du côté de la philosophie et de la sociologie. Devenu architecte, il travaille plusieurs années pour la réhabilitation des quartiers sensibles en banlieue d’Ile de France et mène des recherches universitaires sur le thème « Mystique, espace et territoire ».
Une quête liée aussi à sa musique. Son premier album solo, In la Chapelle, sorti en 2010 sous le label Iris/Harmoniamundi portait le nom du quartier parisien qu’il habitait.
Il prépare actuellement une thèse de sociologie sur les interactions entre l’individu et l’habitat. Le musicien-chercheur est en effet convaincu du lien unissant musique et territoire, que ce soit l’univers urbain de l’électro, ou les mélodies transcendant frontières et époques. Son univers sonore se construit entre la musique avant-garde de la scène allemande et les sons traditionnels du monde
L’infini c’est maintenant
Le co-fondateur de l’ex-trio Ekova, installé dans l’île depuis 2011, signe son deuxième album solo sous le label numérique (...) +++