Peinture

Céline Hoarau

Impressions

Galerie Médias

« Dans l’esprit chinois, la nature est le plus grand des maîtres. J’aime peindre dans cette nature pour capter cet instant unique et sentir l’émotion transmise par les éléments. [...] J’essaie de faire corps avec la nature et de suivre la danse des nuages avec les sommets. C’est un plaisir intense. [...] »

Mes carnets de Chine – FU JI TSANG


Démarche artistique

Autodidacte, mon envie de peindre a débuté en 1998, d’abord à l’aquarelle, la fusion des pigments dans l’humide me fascinait. Cette technique me semblait en effet idéale pour rendre les ambiances fabuleuses des paysages de La Réunion.

Cette relation à la nature réunionnaise, très forte, et le besoin d’en exprimer sa puissance et sa douceur à la fois, m’ont progressivement conduite sur les chemins de l’abstrait et de la peinture à l’huile. Guidée par Isabelle Marandon, artiste peintre à Saint-Pierre, j’ai progressivement lâché prise pour ne plus traduire que l’essence d’un paysage : au-delà des lignes, déposer avec mon pinceau ou en quelques coups de couteau, une ambiance, une lumière. Cela nécessite de puiser au fond de soi, retrouver l’émotion du moment, se laisser guider naturellement par l’harmonie des couleurs pour révéler aux autres une dimension du paysage qui nous a touchés. Comme des expressions profondes, empreintes que je laisse sur la toile, à la rencontre des autres, à votre rencontre.

Je pense qu’une fois la création achevée, le tableau doit nous échapper, être partagé, pour vivre une deuxième vie qui m’intéresse tout autant. La force de l’abstrait est en effet de faire appel aux sens, en toute liberté. Le ressenti devant la toile est propre à chacun, à son interprétation personnelle. La magie opère lorsque l’émotion surgit de nouveau, mais cette fois-ci, perçue par la personne qui reçoit le tableau.

Mon sentiment est que toute démarche artistique n’a de sens que si elle est partagée.

Un bel exemple en est l’illustration du dernier ouvrage de René Robert, « Regards sur le patrimoine naturel de La Réunion », Tome 3. Cette proposition de René croisait complètement ma propre démarche artistique, une connivence naturelle s’est établie immédiatement, mots et couleurs se sont mis à danser.


« La peinture devient vivante quand elle accompagne...
Un bel ouvrage tout en poésie et en couleurs »

Isabelle Marandon